mercredi 1 juin 2011

Expo Stanley Kubrick (Paris - Cinémathèque) 21 mai 2011


L’exposition phare en 2011 est consacrée à Stanley Kubrick.
Selon Libé http://next.liberation.fr/cinema/01012321950-l-odyssee-kubrick

L’exposition qui a ouvert ses portes le 23 mars à la Cinémathèque française a toutes les chances de figurer parmi les blockbusters du printemps parisien. Parce que la balade du côté du parc de Bercy est toujours un excellent moment mais surtout parce que le personnage qui y est décortiqué sous tous les angles fait figure de cinéaste absolu. Stanley Kubrick, disparu en 1999, a laissé derrière lui douze longs métrages, trois courts, une participation à un téléfilm, des tonnes de documentations religieusement conservées par sa veuve Christiane et des milliers de légendes plus ou moins fantaisistes accréditant sa folie créatrice comme son génie obsessionnel, à moins que ce ne soit l’inverse. Sur deux étages de la Cinémathèque, les objets cultes prendront place, parmi lesquels des bouts de décor, des montagnes de documents préparatoires et les costumes des films, aux côtés des inventions techniques du cinéaste (le slitscan, par exemple) et de son travail quand il exerçait son premier métier de photographe, notamment pour le magazine Look.

Outre ce voyage dans l’envers du décor, l’exposition consacrera une large part aux projets inaboutis de Kubrick parmi lesquels le célébrissime Napoléon dont le script original tourne sur le Net depuis quelques années, la tentative d’adaptation de Super-Toys Last All Summer Long, le roman de Brian Aldiss qui donnera A.I. de Spielberg (co-produit par Kubrick) ou encore Aryan Papers, projet de film sur les camps nazis que le réalisateur abandonne après quinze ans de travail en raison de la sortie de la Liste de Schindler en 1993 et parce que les recherches l’éprouvaient profondément.

En parallèle, un cycle de conférences présentera les plus éminents spécialistes du cinéaste (Michel Ciment, Pierre Berthomieu, Philippe Fraisse, Emmanuel Siety, Christian Appelt…) tandis qu’une table ronde réunira Marisa Berenson (dans la distribution de Barry Lyndon), Christiane Kubrick, épouse de Stanley qui travailla sur plusieurs films comme décoratrice (mais aussi comme comédienne, la chanteuse allemande dans la dernière séquence des Sentiers de la gloire, c’est elle), Jan Harlan, frère de Christiane et ancien assistant de Stanley, Nigel Hart, monteur son sur Full Metal Jacket, Ken Adams, décorateur du Docteur Folamour et Hans-Peter Reichmann, le commissaire de l’exposition. Bonus précieux enfin, la retrospective intégrale donnera l’occasion de voir les courts métrages de jeunesse de Kubrick mais, conformément aux dernières volontés de l’auteur, pas Fear and Desire, son premier long métrage de 1953 dont, paraît-il, il avait honte.

  

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