mercredi 16 octobre 2013

Les aiguilles et l'opium - Théâtre le Trident (15 octobre 2013)

Robert Lepage revisite Les aiguilles et l'opium Josianne Desloges Le Soleil Ceux qui conservent un souvenir émerveillé du spectacle solo Les aiguilles et l'opium de Robert Lepage, créé en 1991, retrouveront une oeuvre avec plus de chair et plus de profondeur, à compter du 14 septembre, au Théâtre du Trident, à Québec. À l'origine de la création des Aiguilles et l'opium, il y a eu une grande peine d'amour. Robert Lepage venait alors de lire Lettres aux Américains, de Jean Cocteau, et n'avait pas l'intention de laisser son histoire personnelle s'immiscer dans sa création. Celle-ci a toutefois trouvé écho dans les tribulations de deux géants, le poète Cocteau et le trompettiste Miles Davis. «Je m'amusais avec la coïncidence historique de la présence du Parisien à New York alors que l'Américain Miles Davis était à Paris, explique le metteur en scène. [...] L'un est un opiomane et l'autre un héroïnomane et moi, je vivais une grande dépendance affective. Ça fait une oeuvre un peu bigarrée, un peu étrange, faite dans l'urgence.» Ironie du sort, à la création, le créateur et interprète a dû reporter la première d'une semaine à cause d'une blessure au dos. «Les aiguilles et l'opium a été une aventure dès le début. [...] Dans mon cas, les spectacles qui ont été des succès ont souvent débuté sur les chapeaux de roue», raconte Robert Lepage, qui a présenté le solo, qui s'inscrit entre Vinci et Elseneur, en français et en anglais sur plusieurs continents. Lorsque Marc Labrèche a repris le flambeau à la fin de 1993, Robert Lepage dirigeait une pièce au Théâtre Royal de Stockholm le jour, et jouait Les aiguilles dans un autre théâtre le soir. «Marc voulait s'essayer devant public. Le seul moyen était de faire une matinée, et les seules personnes disponibles étaient Bibi Andersson, Max von Sydow, Erland Josephson... Marc était un peu sidéré», dit M. Lepage en riant. L'influence de Marc Labrèche L'idée de recréer Les aiguilles et l'opium est venue de l'acteur et animateur, qu'on a beaucoup vu à la télé. «Marc Labrèche ne m'a pas seulement remplacé, il a fait grandir le rôle», souligne M. Lepage, qui signe le texte et la mise en scène du spectacle. «On le connaît comme ce caméléon capable de tout tourner à la dérision, mais c'est quelqu'un d'extrêmement profond, d'extrêmement sensible, qui a des blessures à raconter lui aussi.» Il aura fallu deux ans avant que les horaires chargés d'Ex Machina et de Labrèche leur permettent de tenir les premières répétitions. «La remouture est tridimensionnelle, plus approfondie, indique M. Lepage. À la création, je jouais sur une petite scène devant un écran sur lequel on faisait des projections. Je jouais moi-même Jean Cocteau et Miles Davis. Mais je ne pouvais pas me changer assez vite pour jouer un Noir américain qui est le roi du jazz, alors je le faisais en ombres chinoises. [...] Disons que maintenant, le spectacle est plus cubiste.» Bien que le spectacle demeure un solo, un comédien acrobate danseur incarnera le jazzman et une actrice fera une apparition pour évoquer Juliette Gréco. Le spectacle sera ainsi plus charnel, selon son créateur. http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/theatre/201309/09/01-4687561-robert-lepage-revisite-les-aiguilles-et-lopium.php

jeudi 26 septembre 2013

Pellan au MNBAQ





Le grand atelier : le MNBAQ poursuit sa relation d'amour avec Pellan (PHOTOS)

Le Huffington Post Québec  |  Par  Publication:   |  Mis à jour: 12/06/2013 17:13 EDT



Québec – Une grande fébrilité règne dans les coulisses du Musée national des beaux-arts du Québec puisque s’ouvre aujourd’hui la grande exposition « Alfred Pellan. Le grand atelier ».
En effet, on célèbrera tout l’été et jusqu’au 15 septembre l’univers foisonnant d’Alfred Pellan avec cette exposition, la plus importante consacrée à l’artiste originaire de Québec depuis 20 ans, et qui prend place dans une mise en espace surprenante à l’image de l’homme dont l’imagination est légendaire et qui plonge le visiteur dans l’esprit créatif de l’artiste tout comme dans son intimité.
Tout au long de sa prolifique carrière, Alfred Pellan (1906-1988) a exploré quantité de formes, de techniques et de matières, témoignant ainsi d’un besoin quasi vital de créer.
«Cette soif de création et cette curiosité insatiable imprègnent l’exposition, qui réunit des pièces peu connues, puisées en grande partie dans l’important fonds d’atelier de l’artiste récemment consenti au Musée national des beaux-arts du Québec par Madeleine Poliseno Pelland, sa femme bien-aimée décédée en 2010», précise la directrice générale du Musée, Line Ouellet.
«Les peintures que vous verrez mais aussi les esquisses, dessins, sculptures, photomontages, objets et archives personnelles, triées parmi plus de 1150 œuvres d’arts et des milliers de documents, permettent d’entrevoir de nouvelles perspectives sur les sources d’inspiration, les forces créatrices et les méthodes de travail de l’artiste. Un peu comme si nous visitions sa maison-atelier de Sainte-Rose sur l’Île-Jésus, aujourd’hui Laval. C’est plus qu’une expo, c’est une expérience à laquelle nous convions les Québécois» ajoute-t-elle avec enthousiasme.
Une relation d'amour entre Pellan et Québec
De ses premiers tableaux à ses ultimes créations, c’est avec beaucoup d’audace et une parfaite maîtrise qu’Alfred Pellan a puisé dans les grands courants de la peinture moderne – cubisme, fauvisme, surréalisme –pour construire son propre langage plastique. Line Ouellet et son équipe étaient donc très fières de présenter le fruit de leur travail: Il faut comprendre que cet artiste protéiforme, dont le Musée possède la plus importante collection d’œuvres, compte parmi les principaux acteurs de l’avènement de la modernité au Canada et demeure une figure emblématique de l’art québécois du XXe siècle. Québec entretient une belle relation d’amour avec lui.
L’envers du décor
Ainsi le visiteur pourra observer un Pellan plus «libre» que jamais avec la présentation de travaux préparatoires inédits qu’il sera possible de mettre en relation avec certaines des œuvres les plus marquantes de Pellan ainsi que de nombreuses interventions sur des documents ou des objets divers, de même que plusieurs pièces d’archives.
Autre singularité de l’exposition : elle intègre un espace participatif et aborde différents thèmes qui plongent le visiteur dans l’univers singulier et poétique d’Alfred Pellan et constituent autant d’occasions de se laisser toucher, séduire et amuser par la fantaisie et la créativité́ de cet artiste. Par exemple, l'oeuvre Citrons ultra-violets (huile sur toile, 1947) peut être regardé dans le noir tous les mercredis soir. En fait c'est à une véritable fête autour de Pellan à laquelle nous sommes conviés puisqu'une riche programmation culturelle se déroulera tout au long de l’été et devrait bien compléter l’exposition.
Ainsi la famille pourra participer à des ateliers (il y a même un coin pour expérimenter un photomaton avec les enfants), plusieurs conférences autour du thème Pellan seront données sans compter des activités spéciales en cours de route.




jeudi 4 juillet 2013

Mosaïcultures Internationales 2013 (Montréal - 27 juin 2013)

Publié le 28 juin 2013 à 08h39 | Mis à jour le 28 juin 2013 à 08h39

Le monde enchanté des mosaïcultures
  • Le circuit s’échelonne sur 2,2 km et il faut compter environ deux heures pour profiter pleinement de la visite. (Photo Robert Skinner, La Presse) 
      • e public sera émerveillé par les créations des employés des Mosaïcultures de Montréal, dont l’œuvre L’homme qui plantait des arbres. (Photo Robert Skinner, La Presse)

    • Plusieurs sculptures animales sont dotées d’yeux en résine de synthèse qui leur donnent une vitalité étonnante. (Photo Robert Skinner, La Presse)
    • Des quatre expositions internationales de mosaïcultures tenues jusqu’à maintenant, il s’agit de la première à avoir lieu dans un jardin botanique. (Photo Robert Skinner, La Presse)




    Pierre Gingras
    La Presse
    Le Jardin botanique accueille cet été la plus importante exposition d'art horticole à ce jour dans le monde, tant par son ampleur que par la complexité des sculptures, dont les plus colossales exigent presque de l'escalade pour leur entretien. Visite.

    Autour du thème «Terre d'espérance», une cinquantaine d'oeuvres regroupant 215 pièces aux textures et coloris spectaculaires peuvent être admirées au Jardin botanique. Plusieurs sculptures animales sont dotées d'yeux en résine de synthèse qui leur donnent une vitalité étonnante, une suggestion de l'artiste réputé et engagé Frédéric Back.
    Présidente du Comité international de mosaïculture et directrice générale de Mosaïcultures internationales Montréal 2013, l'architecte-paysagiste Lise Cormier est fière du travail accompli et de l'équipe de plus de 300 collaborateurs qui a bravé les intempéries au propre comme au figuré. «Imaginez, la confirmation de notre financement est arrivée en avril 2012. Il a fallu ensuite convaincre nos participants internationaux malgré la récession et la morosité économique, créer les sculptures, faire pousser et planter 3 millions de végétaux, prévoir des systèmes d'irrigation et monter les oeuvres en dépit des conditions climatiques souvent difficiles. La réalisation de cette exposition tient un peu du miracle», dit celle qui tient la baguette magique et qui est à l'origine du concept des mosaïcultures internationales, dont la première présentation a eu lieu en 2000 à Montréal.
    Depuis 10 ans, la société qu'elle dirige a reçu plus de 4000 courriels venus de tous les continents réclamant la tenue d'une nouvelle exposition à Montréal. Des sondages ont aussi indiqué que les Américains étaient prêts à payer le prix fort pour visiter les lieux. Une vingtaine de pays et de nombreuses villes, dont plusieurs ont envoyé leur personnel sur place, participent à l'exposition, qui est aussi une compétition internationale. L'organisation attend 1 million de visiteurs jusqu'à la fin septembre.
    Des quatre expositions internationales de mosaïcultures tenues jusqu'à maintenant, il s'agit de la première à avoir lieu dans un jardin botanique, une occasion pour les visiteurs du Québec de redécouvrir ce musée vivant considéré comme l'un des plus beaux au monde.
    Des oeuvres magistrales
    Le circuit s'échelonne sur 2,2 km et il faut compter environ deux heures pour profiter pleinement de sa visite. Le forfait de base permet d'ailleurs deux entrées au cours de l'été. Certaines structures sont remarquables. Imaginez un arbre de 16 mètres, soit la hauteur d'un immeuble de six étages, qui abrite une soixantaine d'oiseaux et d'amphibiens disparus ou menacés d'extinction, des bêtes aux parures végétales magnifiques. Les horticulteurs ont même suivi un bref cours d'escalade pour gravir la structure afin d'entretenir les plantes.
    Autres oeuvres magistrales entièrement réalisées par des équipes de Chine, Une histoire vraie, de Shanghai, qui illustre le récit d'une femme morte noyée dans les années 80 en allant à la recherche de grues blessées et Plantation de platanes pour attirer le Phénix de la capitale Pékin.
    Le public sera aussi émerveillé par les créations des employés des Mosaïcultures de Montréal: Esprits de la forêt, Terre mère et L'homme qui plantait des arbres, inspirée du film de Frédéric Back.
    La magicienne
    Lise Cormier se souvient parfaitement de la scène. En visite en 1998 à Harbin, en Chine, pour discuter d'une exposition de sculptures de glace, elle réalise que la ville est parsemée d'innombrables mosaïcultures toutes plus étonnantes les unes que les autres. «Au lieu d'organiser une exposition de sculptures qui fondent en une semaine, pourquoi ne pas fabriquer des mosaïcultures qui sont spectaculaires des mois durant?» se dit-elle. L'idée germe rapidement. C'est sous sa direction que naît la magie. En 2000, 2001 et 2003, les grandes sculptures métalliques recouvertes de plantes séduisent le public montréalais et étranger: les trois expositions ont accueilli pas moins de 2,5 millions de visiteurs. Elle a aussi dirigé les expositions internationales de Shanghai, celle de Hamamatsu au Japon, en plus de participer activement aux mosaïcultures d'Atlanta qui ont lieu présentement.
     
    Mosaïcultures internationales de Montréal 2013 Jusqu'au 29 septembre au Jardin botanique de Montréal Prix: le tarif de base est de 25$ pour deux visites. Le tarif familial (pour deux adultes et trois enfants de 5 à 17 ans) a été fixé à 70$ pour deux visites.

    Express des Rocheuses (Imax)

    L’Express des Rocheuses


    L’Express des Rocheuses

    En voiture! Prenez place à bord de L’Express des Rocheuses et partez vivre une aventure cinématographique IMAXMD, offerte par le cinéaste canadien primé, Stephen Low.
    Voyez défiler devant vos yeux les paysages à couper le souffle des Rocheuses et soyez témoin de l’histoire de la construction du premier chemin de fer transcontinental au Canada, laquelle semblait impossible compte tenu des innombrables obstacles qui ont dû être surmontés. Vous n’oublierez jamais les images d’archives, les grisantes scènes aériennes et toutes celles qui vous feront vivre un spectaculaire voyage dans l’Empress, cette emblématique locomotive à vapeur du Chemin de fer Canadien Pacifique.
    L'Express des Rocheuses - Meilleur film L'Express des Rocheuses - Meilleure cinématographie
    http://www.civilisations.ca/event/lexpress-des-rocheuses/

    Resto de Mtl à Tor

    Montréal : Communion (dans le vieux port)
    135 Rue de la Commune Ouest  Montréal, QC H2Y 2V2
    (514) 937-6555
    http://restaurantcommunion.com/

    Ottawa: La Roma (italien dans Little Italy)
    430 Preston St  Ottawa, ON K1S 4N4
    (613) 234-8244
    http://laromaottawa.com/

    Toronto: Chiado (excellent poisson - resto portugais proche de Little Italy)
    864 College St  Toronto, ON M6H 1A3
    (416) 538-1910
    http://www.chiadorestaurant.com/

    lundi 4 mars 2013

    Exposition Chagall (4 mars 2013 - Paris)


    Chagall, entre guerre et paix

    Deux guerres mondiales, une révolution russe, des exils solitaires, l'aveu des pogroms : la très longue vie et l'abondante œuvre de Marc Chagall furent remplies de heurts, de mouvements tragiques et de résilience réactive. Souvent occulté par une imagerie de fantaisie rêveuse et naïve, le style du maître russe méritait bien un dépoussiérage tel que le propose cette très belle exposition, qui suit la ligne d'un Chagall tout au long des heures sombres du XXe siècle. Une rétrospective qui présente ses beaux dessins nés de la guerre, ses peintures offrant les visages résignés du peuple juif en exode ou encore ses si nombreuses crucifixions. On découvre là un homme pudique, vivant, amoureux et sombre, qui avoue les blessures de sa propre histoire comme celles de son époque, en grand créateur…
    Laurent Boudier

    dimanche 3 mars 2013

    vendredi 15 février 2013

    Vancouver (10-12 février 2013)

    Resto
    Sura (Coréen) 1518 Robson Street
    Blue Water Cafe (Poisson) 1095 Hamilton St. (dans quartier YaleTown)

    Hôtel = Empire Landmark